Sénégal/Échanges artistiques : Marie Ngom expose à Genève

La Fondation Heim (Chambésy - Genève) a offert une résidence de création artistique d’une durée de trois mois à trois (3) jeunes filles artistes dont deux Israéliennes (Shay Cohen-Syrkin et Ayelet Koren) et notre compatriote Marie Ngom, pour cette édition 2013, célébrant les dix ans de la Fondation. Un communiqué de l’artiste nous en dit plus sur cette exposition.

La résidence s’est tenue entre les mois d’avril et juin dernier dans les locaux de la Fondation, à Chambésy, près de Genève. Les œuvres inédites produites au cours de cette résidence de création artistique sont exposées dans les locaux de la Fondation, à la suite du vernissage de l’exposition qui s’est tenue le 27 juin dernier en présence du ministre conseiller de l’ambassade du Sénégal à Genève, M Abdoul Wahab Aïdara. L’exposition reste ouverte au public, à la villa Greta, jusqu’à fin août.

L’artiste sénégalaise Marie Ngom a partagé cette expérience artistique avec une production riche d’une dizaine d’œuvres. Dans la note de présentation, elle explique que son travail porte les empreintes de ses « expériences du modernisme à travers les nouveaux médias, le dialogue des cultures, les problématiques de genre, les rêves et espoirs d’une jeunesse africaine confrontée aux défis d’un monde en mutation ».
Ses œuvres polychromes sont parsemées de signes et autres éléments graphiques utilisés par les technologies de l’information et de la communication. « Facebook, twitter, google, etc., ont changé le monde. Nous sommes à la fois présents et absents, proches et éloignés les uns des autres » confie cette jeune artiste sortie de l’École nationale des arts de Dakar en 2012.

La participation de Marie Ngom à cette première expérience artistique de portée internationale a été soutenue par la commune de Chambésy, mais a été rendue possible grâce au parrainage du Dr Momar Seck, artiste sénégalo-suisse, formateur à l’école internationale de Genève.

La présidente de la Fondation, Mme Sussana Merkle, a expliqué que « les trois artistes en résidence créent un pont multiculturel où l’on retrouve Shay et Ayelet qui sont israéliennes et Marie qui est sénégalaise. C’est un dialogue des cultures, des religions, des langues, et d’expériences nouvelles. Leur entente, leur amitié et leur séjour de création démontrent que le monde de l’art permet de construire des liens uniques même entre des pays et cultures qui ne se connaissent pas ».